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C’est un vent du Nord-Ouest froid et humide, affluent du Noroît, qui souffle en rafale sur l’Ouest de la France. Dans la mer Cantabrique et au Pays Basque, il prend le nom de Enbata.Sa vitesse moyenne est de 50 km/h avec des rafales pouvant atteindre 130 km/h. Cette ressource fut exploitée durant des années pour faire fonctionner les moulins de l’Anjou, et aussi, permettre la remontée des navires (Gabares) à la voile entre Nantes et Orléans. Ainsi, la région rassemble aujourd’hui une diversité exceptionnelle de moulins restaurés, témoins du potentiel venteux de la région.
Ce vent donna également son nom à la « virée de la Galerne », épisode de la Guerre de Vendée en octobre 1793.Les galernes sont redoutées par les marins de par leur extrême violence qui a déjà coûté la vie de nombreux marins.

Venant du Nord-Nord-Ouest, c’est l’inverse de l’Autan. Provenant des massifs montagneux qu’il traverse (d’où son nom). Dans le Languedoc, on l’appelle le Cers.C’est un vent froid, sec et violent. La Tramontane et le Mistral ont les mêmes causes météorologiques et sensiblement les mêmes effets. Lui aussi rend fou.Georges Brassens a mis en musique le poème de Victor Hugo (Gastibelza) dont un des vers dit « le vent qui vient de la montagne me rendra fou ».

Vent du Sud, c’est un flux d’air tropical continental qui traverse la Mayenne, la Sarthe l’Orne… jusqu’au large du golf de Saint-Malo.Son nom signifiait « Saxon » au XIIè siècle, puis « étranger » au XVIIIè, retrouvant ainsi le sens original du mot latin foranus.Avec le Gulf Stream, il entretient un microclimat sur les côtes normandes et l’on rencontre le long de son cours des palmiers, des mimosas, des plantes grasses…

Hautes-pression sur les Charentes et basse pression sur l’Allemagne… D’environ 30 km/h, il souffle en général du sud-ouest.« Du vent frais d’soulair’, loin du cœur trop chaud, Des fill’s de la Loére. » (Émile Joulain, poète de Mazé dans le Maine-et-Loire).

Hautes pressions en Atlantique et basses pressions sur l’Orléanais. C’est un vent d’environ 40 km/h soufflant plein Est, souvent très dynamique et pluvieux, qui démarre en Bretagne (en breton, « Kornog » ou « vent d’Ouest »). Il berce les bassins rennais et nantais et se dissipe entre la Touraine et la Sologne.

Vent du Nord qui souffle en hiver sur le Massif Central. Il créé une ambiance glaciale sur les plateaux dénudés du Velay, d’Ardèche et du Forez. Il est courant de dire qu’il « burle » quand la température est particulièrement froide.Le « Triangle de Burle » ou « Bermudes des Cévennes » est une zone comprise entre le massif du Pilat, Puy-en-Velay et le Mont Mézenc où bon nombre de catastrophes aériennes ont eu lieu depuis un siècle.

Son nom signifie « petite brise qui vient de la mer » en Limousin.Il suit la vallée de la Vienne depuis les alentours de Saint-Junien et vient se perdre dans les confins orientaux du plateau des Millevaches.

Hautes pressions en mer du Nord et basses pressions sur le Massif Central. C’est une bise du Nord particulièrement froide et humide qui souffle à environ 50 km/h une quarantaine de jours par an.

Hautes pressions en Manche et basses pressions en Espagne. C’est un vent rasant d’environ 50 km/h soufflant Sud-Sud-Est du Maine-et-Loire jusqu’en Charente, amenant des pluies froides de tempêtes.

« Tourment de vent du sud » en béarnais ; vent venant du Sahara en passant par l’Espagne qui souffle dans les vallées des Pyrénées : il s’agit d’un effet de foehn.

« La jument de mars » ; vent tempétueux de l’est qui rase l’herbe des prés, annonciateur des grandes marées d’équinoxe.

En provenance du littoral méditerranéen (du « Marin » ou vent marin), il s’engouffre dans le corridor entre Montagne Noire et Pyrénées, et souffle jusqu’à la partie orientale du Bassin Aquitain.C’est le « vent du large », le « vent de la haute mer », le « vent qui rend fou » (Lauragais). Selon les anciens, il souffle 1, 3 ou 6 jours puis amène la pluie.Il était le vent des moulins du Sud-Périgord, Haut-Agenais et Lauragais et aujourd’hui celui des éoliennes audoises du plateau tarnais de Lacaune ou de celui aveyronnais du Lévézou. Fréquemment turbulent avec des rafales atteignant les 100-130 km/h, il fut responsable du déraillement du train Toulouse-Revel le 4 mai 1916.